C'est difficile à imaginer, mais l'air que l'on respire chez soi n'est pas toujours sain. Les produits du quotidien, les poussières, et l'humidité qui s'y accumulent peuvent d'ailleurs rapidement dégrader l'habitat, et se montrer propices au développement d'allergies ou d'affections respiratoires. La solution : forcer leur circulation, avec des extracteurs d'air. Présentation de ces aérateurs qui vous veulent du bien.
Qu'est-ce qu'un extracteur d'air ?
Il s'agit d'un système de ventilation visant à évacuer l'humidité et les éventuelles mauvaises odeurs des pièces, à l'instar d'une cuisine ou d'une salle de bain, en garantissant le renouvellement de l'air ambiant. Comme la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), dont il constitue un choix moins onéreux et plus silencieux, son objectif est de dépolluer et d'assainir l'air des logements via leur aération.
Système mural ou installé au plafond, ses avantages sont multiples :
- Il permet de lutter contre les moisissures, les buées (condensation...) et les composés volatils,
- Il évacue également les fumées et odeurs (tabac, cuisine...),
- Il est discret (design parfois décoratif, façon mosaïque ou carrelage) et non bruyant,
- Il consomme très peu d'électricité.
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Quels sont les différents types d'extracteurs ?
On distingue différents types d'appareils, répondant tous à des besoins spécifiques et propres à la configuration de chaque foyer :
- Les extracteurs intermittents : ils ne fonctionnent pas tous le temps, et se mettent en marche selon le besoin, ou dès l'allumage de la lumière, s'ils sont couplés à un interrupteur. Leur arrêt peut être temporisé à l'aide d'un timer (minuterie) ;
- Les appareils permanents : ils fonctionnent sans arrêt, mais proposent des vitesses variables selon l'utilisation de la pièce. On assimile souvent les aérateurs permanents à la ventilation mécanique répartie (VMR) ;
- Les ponctuels (VMP, ventilation mécanique ponctuelle) : des moteurs, dont le fonctionnement peut être cyclique (boucles de 5 secondes à 30 minutes), sont placés sur des conduits de ventilation existants.
Le prix de ces différentes déclinaisons d'équipements peut varier d'une vingtaine d'euros à plus de 200 €, selon la surface de ventilation couverte, leur niveau sonore, et leur mode de mise en route.
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De quoi est-il composé ?
L'extracteur d'air relève d'une conception assez simple. L'équipement est composé d'un boîtier en plastique embarquant un ventilateur, placé derrière une grille, porte de sortie pour l'air vicié. Cette dernière peut également jouer le rôle d'entrée pour l'air sain (dans le cas des systèmes à insufflation), si elle est complétée par un clapet anti-retour, évitant les entrées d'air froid en hiver.
Comment s'actionne-t-il ?
Ce dispositif est généralement mis en marche au moyen d'une cordelette manuelle, ou d'un interrupteur mural. Mais les nouveaux modèles s'actionnent désormais via des télécommandes, des détecteurs de présence équipés de cellules infrarouges, ou via des détecteurs d'humidité et hygrostats réglables, qui sont plus autonomes et entrent en jeu dès que nécessaire. Enfin, certains équipements sont également dotés d'un détecteur crépusculaire, sensible aux changements brutaux de luminosité.
On retrouve cette cordelette dans de nombreuses salles d'eau !
Quelle puissance pour un extracteur d'air ?
Il est possible de déterminer la performance requise pour un extracteur d'air, en se basant sur le débit d'air en m3/h. Les articles 3 et 4 de l'arrêté du 24 mars 1982 relatif à l'aération des logements apportent différentes indications en la matière. Ainsi, on préconise un débit d'air par surface habitable de :
- 50 m³/h pour une surface de type T1.
- 60 m³/h pour une surface de type T2.
- 80 m³/h pour une surface de type T3.
- 105 m³/h pour une surface de type T4 ou supérieure.
🤔 Quel extracteur pour 1m² ? On détermine un besoin d'extraction d'air en se basant sur un volume, et non sur une surface. Tout dépend donc du volume de l'espace concerné !
Comment choisir un extracteur d'air ? Les critères de choix
Outre le débit d'air, la synthèse de différents autres grands critères permet de se diriger vers le meilleur modèle d'extracteur d'air. Parmi eux :
- Le type d'allumage : par interrupteur simple, interrupteur couplé à un luminaire, cordelette, détection de mouvement, selon l'hygrométrie... ;
- La consommation électrique : elle peut varier de quelques centimes, à quelques dizaines d'euros par an ;
- La présence ou non d'un clapet anti-retour ;
- Le côté esthétique : si certains modèles proposent un design classique et discret, d'autres présentent un aspect plus habillé, via des plaques interchangeables ;
- Le niveau sonore ;
Extracteur silencieux : les modèles tout indiqués
Même s'il n'est pas l'équipement le plus bruyant de l'habitat, l'extracteur d'air émet un certain niveau de pression sonore, exprimé en décibels (dB). Les produits les moins bruyants affichent généralement des niveaux d'émission d'une trentaine de dB à pleine vitesse -voire 25, et d'une dizaine de dB en vitesse courante (mesure à un mètre). Parmi les modèles les plus silencieux, se distinguent :
- L'Envirovent SIL100S, avec 26 dB ;
- Le Vents 100-SILENTA-MTHK, avec 26 dB ;
- Le Fantronix FTX-TUBE-100, avec 27 dB ;
- L'Autogyre SMART 100 mm, avec environ 29 dB ;
- Le Sauter Zemu Smart SDB/WC 100 mm, avec 30 dB ;
💬 Notez bien : l'échelle des décibels est logarithmique. Trois décibels supplémentaires correspondent, donc, à un doublement du niveau sonore !
Où placer un extracteur d'air ?
Ce dispositif équipe généralement les pièces humides, qui englobent les WC et les salles d'eau, ou les cuisines. Il doit être installé le plus haut possible sur un mur, un plafond, voire une fenêtre, et idéalement dans un angle au-dessus d'une sortie d'eau (évier, douche, baignoire...). Enfin, il est préconisé de placer l'ensemble face à une porte (ou à l'opposé de la principale ouverture), pour que l'air vicié prenne la bonne direction à chaque courant d'air.
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>> Attention l'installation d'un tel dispositif est soumise à la réglementation électrique en vigueur. Renseignez-vous sur la norme NF C 15-100 avant de déterminer son emplacement ; l'installation d'un extracteur est effectivement interdite dans le volume 1 de la pièce, et peut être réalisée dès le volume 2 (à plus de 60 cm autour de la douche ou de la baignoire) dans le cas d'une basse tension.
Enfin, sa pose ne nécessite que très peu de travaux, et se fait en applique. S'il est tubulaire, son installation se fait en perçant un mur ou un plafond, et en y insérant une gaine de 80 à 125 mm de diamètre qui mène à l'extérieur. Mural, il est alors en contact direct avec l'extérieur. Ce dispositif requiert, en revanche, un raccordement au réseau électrique (exception faite pour les modèles très basse tension (TBT) 12 V).
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Bricorama vous en dit davantage sur l'installation d'un extracteur d'air. - Via Bricorama, sur YouTube.
En maintenant un faible niveau d'humidité, l'extracteur assure une bonne qualité d'air intérieur (QAI), et un certain confort thermique, en évitant aux habitants de surchauffer. Cette solution de ventilation (que l'on trouve facilement dans des magasins de bricolage comme Brico Dépôt, Castorama ou Leroy Merlin) très efficace ne peut toutefois pas se substituer à une VMC simple flux, voire thermodynamique, pour assurer le renouvellement intégral de l'air dans un domicile.
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