Résidences secondaires ou principales : aucun habitat n'est, aujourd'hui, à l'abri du squat ; un fléau moins présent que les cambriolages, mais tout aussi traumatisant, pour les propriétaires. Mais il existe des méthodes, plus ou moins complexes, à mettre en œuvre afin de s'en prémunir. Lesquelles ? Réponse !
- Comment éviter le squat ? 3 méthodes imparables
Comment éviter le squat ? 3 méthodes imparables
Il existe différents moyens de protéger votre maison du risque de squat. Voici quelques procédés qui devraient vous éviter de retrouver votre maison squattée après une absence.
1. Mettre en place des barrières physiques
Tout un chacun est, aujourd'hui, en mesure d'assurer, lui-même, tout ou partie de la sécurisation de son logement, en prévention d'actes de vandalisme ou de violation de domicile. Parmi les solutions à envisager :
- L'installation de grillages en bordures des espaces extérieurs ;
- L'installation de portails hauts ou de barrières et bardages...
Dans certains cas, l'intervention de professionnels est nécessaire, afin d'assurer :
- La pose de barreaux aux fenêtres ;
- L'installation de panneaux anti-squat ;
- La mise en place de serrures multipoints ;
- L'installation d'une porte blindée...
Besoin d'une porte blindée en urgence ? Faites vite appel à nos experts en la matière, et évitez de vous retrouver propriétaire d'un logement squatté !
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2. Assurer une présence, même en cas d'absence
Qu'il soit question d'une résidence principale ou secondaire, une maison "qui vit" est bien moins exposée au risque d'être occupée illégalement. La présence, le mouvement, même ponctuels sont, en effet, particulièrement dissuasifs.
Ainsi, lorsque vous vous absentez pour une certaine période, assurez-vous qu'un proche (ami, collègue, membre de la famille...) ou qu'un voisin, puisse se rendre ponctuellement chez vous, pour effectuer des contrôles inopinés, s'occuper des extérieurs, relever le courrier... Il est, d'ailleurs, nécessaire que ces visites n'aient pas toujours lieu à la même heure ou au même moment de la journée.
Dans un quartier, les maisons éclairées sont moins sujettes au squat !
Si vous le souhaitez, inscrivez-vous à l'opération Tranquillité Vacances, un service public proposé gratuitement par la gendarmerie ou la police, pour les absences de longue durée.
Mais d'autres méthodes, qui ont légèrement plus recours à l'illusion, permettent aussi de faire acte de présence :
- La création de scénarios d'allumage pour les luminaires intérieurs, via des programmateurs ;
- La création de scénarios d'allumage pour les luminaires extérieurs ou ceux de la piscine, via des programmateurs ;
- La programmation d'ouverture et de fermeture automatique de volets, pour des fenêtres de toit, par exemple...
>> Pour approfondir, lisez - Comment surveiller sa maison pendant les vacances ?
3. Mandater une société de télésurveillance
Nombreuses sont les sociétés privées qui proposent des services de gardiennage à distance. Ces prestations impliquent d'installer capteurs, systèmes d'alarme avec centrale et caméras de vidéosurveillance dans toutes les pièces de l'habitat, mais aussi dans les parties extérieures par lesquelles les squatteurs ont le plus de chances de pénétrer.
Besoin d'un tableau électrique dédié, ou de modifications sur l'existant, pour connecter vos appareils de surveillance ? Pensez "MesDépanneurs.fr" !
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Nous avons constaté un prix mensuel moyen d'environ 30 €, pour ce type de prestations. Il comprend, souvent, l'intervention de professionnels de la sécurité, sur site, pour levée de doute ou intervention, mais aussi le matériel (détecteurs, caméras IP, alarmes, sirènes, transmetteurs...). Vous en saurez davantage en lisant notre article spécialement dédié au prix de la télésurveillance.
😉 Vous pouvez également assurer un premier niveau de télésurveillance vous-même, en vous équipant d'une ou plusieurs caméra(s) et d'une alarme connectées ! On les trouve facilement chez de nombreux commerçants.
Vous voilà en possession de nombreuses astuces pour vous prémunir des occupations illégales. Mais, le risque zéro n'existe pas. Ainsi, n'oubliez pas qu'entrer et occuper illégalement un logement est passible d'une peine d'emprisonnement, et de plusieurs milliers d'euros d'amende. En cas d'intrusion, portez plainte pour violation de domicile au commissariat de police ou à la gendarmerie le plus rapidement possible. En cas de procédure accélérée, les squatteurs seront notifiés d'une mise en demeure de quitter les lieux (le préfet rend généralement sa décision dans un délai de 48 heures, à partir de la réception de la demande).
Une expérience, un doute ou une observation à partager ? Faites-nous part de vos commentaires, dans la section prévue à cet effet, en bas d'article !
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