Enjeu plus que jamais d'actualité, l'économie d'eau gagne tous les foyers soucieux de l'environnement et de leurs porte-monnaie. Dans ce contexte, plusieurs systèmes, comme les mousseurs de robinets, font leur apparition progressive et permettent à chacun de contribuer à son niveau, pour préserver la ressource rare qu'est l'eau douce ; Selon l'ADEME ces derniers permettraient même de diviser la facture par deux ! Présentation de petits embouts qui font des miracles.
Qu'est-ce qu'un mousseur de robinet ?
Ce petit composant de plomberie repose sur une petite grille à visser sur le bec des robinets. Son objectif est de filtrer l'eau, d'éviter les éclaboussures, de calibrer et de diminuer le débit d'eau à la sortie du robinet en canalisant le jet, et -surtout- de réaliser des économies, par rapport aux équipements de série.
Mousseur d'eau, aérateur d'eau, réducteur aérateur... Différentes appellations permettent d'identifier ce produit, qui fonctionne souvent de concert avec un joint torique, bien que "régulateur de jet" soit le terme officiellement retenu par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment).
Quelles sont ses déclinaisons ?
Sur son site web, Ecoperl Fance, l'un des leaders dans le domaine de la gestion de l'eau, met en avant différents types de régulateurs. En polymères ou métalliques (laiton chromé, bronze...) et disponibles dans des tailles allant de M18×100 (taille d'une pièce de 1ct. €) à M28×100 (pièce de 2€), ces derniers permettent d'obtenir différents types de jets, selon les besoins :
- Le jet aéré, qui est léger et moussant, via un mélange air/eau ;
- Le jet laminé, clair et non moussant, diminuant les aérosols ;
- Le jet pluie (ou brise-jet), sans air et particulièrement adapté aux faibles pressions ;
- Le jet libre, qui ne fait que canaliser l'eau à travers un système en étoile, sans régulation de débit ;
Enfin, d'autres aérateurs sont également équipés de LED, ou de rotules, permettant de les orienter, mais aussi de modulateurs permettant de passer d'un jet concentré à un jet aéré, par exemple. Équipés d'un bouton, certains permettent même de rétablir la pression d'origine en une seule permutation.
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>> À lire aussi : Robinet qui goutte, que faire ? 6 étapes pour régler le problème.
Comment fonctionne-t-il ?
Pour mener sa mission à bien, et dans la majorité des cas, le mousseur mélange de l'air à l'eau sous pression, de façon à créer une dépression, selon l'effet Venturi. Cette action permet de réduire la pression (force de distribution de l'eau) de 10 à 20%, sans altérer le confort des utilisateurs. Le résultat ? Une consommation d'eau moyenne de plus de 10 litres par minute pouvant être réduite à 6 litres et représenter plusieurs centaines d'euros d'économies, selon les foyers et le prix du m3 d'eau.
>> Ainsi, certains fabricants distinguent les mousseurs d'eau et les niveaux de débits qu'ils permettent, grâce à un code couleur* :
Couleur | Débit (en L/min) |
Rouge | 5 |
Jaune | 6 |
Vert | 7 |
Transparent | 8 |
* Données Topdeco.pro
Comment installer un mousseur de robinet ?
Cinq petites minutes top chrono et autant d'étapes suffisent à installer un aérateur sur une robinetterie déjà en place. Cette intervention consiste simplement à compléter la grille d'origine, servant de filtre pour les particules contenues dans l'eau, avec un réducteur. Voici comment procéder :
- Vérifiez la sortie du bec du robinet, de façon à déterminer si celle-ci est mâle ou femelle (pas hélicoïdal extérieur ou intérieur),
- Mesurez le diamètre de la sortie du robinet (22, 24 ou 28 mm),
- Dévissez la bague de l'embout du bec et nettoyez-la en la plongeant dans un bain de vinaigre blanc,
- Installez le mousseur et son joint dans cette même bague,
- Revissez l'ensemble.
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Amortis en seulement quelques semaines (la majorité des modèles est accessible à partir d'une dizaine d'euros), les systèmes hrydro-économes s'adaptent à tous types de robinets (mélangeurs à col de cygne, mitigeurs avec ou sans douchette...). Présentant aussi l'avantage d'être anti-tartre et anti-bactériens, ces embouts ont définitivement tout pour plaire et ne devraient pas être oubliés, surtout lorsque l'on sait que les robinets, douches et bains représentent le second poste de dépenses en eau, juste après la chasse d'eau. À méditer !
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