Une étude OpionWay réalisée début 2021 pour SeLoger a montré que la grande majorité des particuliers qui désirent acheter leurs logements recherchent des biens performants sur le plan énergétique.
🔺 Dernière actu :
Le DPE est, aujourd'hui, de plus en plus pris en compte par les banques. Si bien qu'il est devenu déterminant dans leurs choix d'accorder, ou non, des prêts.
En effet : pire est la notation, plus élevées seront les dépenses pour de potentiels travaux de rénovation énergétique, et, donc, les financements supplémentaires à obtenir, malgré les aides.
La frilosité des établissements bancaires quant au DPE porte également sur son lien direct avec les dépenses énergétiques des ménages, dans les logements les moins performants.
En conséquence, depuis l'évolution de ce diagnostic, les conditions d'accès aux crédits se sont durcies, et l'apport personnel est, désormais, indispensable pour les candidats à l'achat.
D'autant, que les banques sont également soumises à des taux d'usure stricts, qui conditionnent les limites au-delà desquelles elles ne peuvent pas prêter.
Le temps où l'on prenait à peine connaissance des nombreux audits énergétiques fournis à l'achat d'un bien immobilier est révolu. "Les mentalités ont évolué [et la] consommation en énergie d’une maison ou d’un appartement est désormais scrutée avec le plus grand intérêt par les candidats à l’achat" explique SeLoger sur son site internet. Et de compléter que l'acronyme "DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) a désormais un sens".
87% des acheteurs soucieux des performances énergétiques
En effet, l'étude menée sur plus de 2400 répondants a non seulement révélé un pourcentage important (87%) d'acquéreurs accordant de l'importance aux performances énergétiques des biens ciblés, mais aussi qu'ils le font dès le stade du projet immobilier. "80% s'informent sur le classement DPE d'un bien avant de le visiter" indique l'entreprise. Un document qui est, donc, bien en phase de devenir un élément décisif pour les porteurs de projets.
23% prêts à reconsidérer leur projet en cas de mauvaise note
L'enquête va même plus loin. Selon les données transmises par SeLoger, plus de deux acheteurs sur dix se disent en mesure de ne pas forcément donner suite à l'acte d'achat, "si le bien qu'ils envisagent d'acheter est mal noté au DPE". Mais on apprend, parallèlement, que huit acheteurs sur dix "se déclarent prêts à faire l’acquisition d’un bien immobilier nécessitant que des travaux de rénovation y soient réalisés". Et il y a fort à penser que les différents dispositifs d'aides de l'État les y incitent. En effet, "51 % des porteurs d’un projet d’achat immobilier avouent se tenir au courant", à ce sujet, à plus forte raison les investisseurs locatifs, abonde SeLoger.
Un projet travaux ? Imaginez, rêvez... Nous réalisons !
La prise de conscience écologique est donc bel et bien enclenchée, et tout laisse à penser que les différents dispositifs et communications officielles en la matière y contribuent. Mais il y a encore du chemin à parcourir sur le plan incitatif. "52 % des sondés dont l’éligibilité à MaPrimeRénov’ est avérée, ignorent encore jusqu’à l'existence de cette aide financière" indique le groupe immobilier.
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Références :
- "Près de 9 acheteurs sur 10 veulent un logement écologique et économique !" - Xavier Beaunieux (SeLoger)
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