Les gazons synthétiques ont bien évolué ! Aujourd'hui pratiques, faciles à installer et surtout ultra réalistes, ces derniers s'imposent comme une très bonne alternative aux modèles naturels et s'invitent de plus en plus dans nos extérieurs. Ils doivent cependant faire l'objet d'un choix et d'une pose méticuleux, pour garantir d'être fournis et verts sur le long terme. Vous vous demandez comment bien choisir le vôtre, dans une offre de plus en plus grande ? Vous avez des doutes sur la pose ? Suivez le guide.
Quels sont les avantages du gazon synthétique ?
Initialement conçu pour recouvrir les terrains de sport, il y a déjà plusieurs dizaines d'années, le gazon synthétique s'est largement développé et habille maintenant les sols des particuliers. D'où vient ce succès grandissant ? Quels sont les avantages de ce revêtement, qui donne plus que tout, envie de se mettre au vert ?
- Il trouve sa place partout et peut donc habiller tous types de sols, durs ou meubles : terrasses, balcons, patios, jardinets... ;
- Il est très résistant et sera donc toujours vert, quelles que soient la période de l'année, l'ensoleillement ou les aléas climatiques ;
- Il est respectueux de l'environnement (et recyclable), permettant ainsi de réduire à néant arrosages généreux, utilisation de pesticides... et factures d'eau astronomiques ;
- Il n'a besoin d'aucun entretien et permet de faire l'économie d'une tondeuse et de sessions de scarification ou de terreautage ;
- Il est particulièrement facile à installer, et son effet esthétique est immédiat ;
- Il jouit d'une durée de vie de plus en plus longue pouvant atteindre plusieurs dizaines d'années ;
- Il est disponible dans de nombreuses déclinaisons, artificielles certes, mais originales ou classiques et criantes de réalisme ;
- Il limite les risques d'allergies ;
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Comment bien choisir un gazon synthétique ? 7 critères à considérer
Les fabricants ont fait beaucoup de progrès et mélangé les technologies ou innovations pour parvenir à de parfaits produits finis. Il est, donc, aujourd'hui, possible de trouver des gazons artificiels qui créent une parfaite illusion, tout en étant agréables et accessibles, selon les gammes. Mais les critères pour faire le bon choix sont nombreux et dépendent principalement des besoins finaux des consommateurs. Voici les principaux à prendre en compte !
1. L'utilisation prévue
Le fait qu'un sol soit destiné à des passages intenses ou à être seulement décoratif est déterminant. Il doit orienter la qualité globale du produit à acheter, la résistance nécessaire, mais aussi la hauteur des brins, allant de 6 à 52 mm.
D'une façon générale, l'usage veut que l'on privilégie les brins courts (et la pelouse en dalles) dans les zones de passage, en intérieur, à proximité des piscines ou dans les petits espaces (balcons, terrasses...) ; les brins plus longs (et la pelouse en rouleaux) étant alors réservés aux grands espaces, parcs et jardins.
La destination n'est pas la même, pour la pelouse en dalles ou en rouleaux.
2. L'effet souhaité
La longueur, abordée ci-dessus, influe directement sur l'aspect des brins. À vous de déterminer si vous êtes plutôt fan de prairies et de grandes étendues sauvages et vertes ou d'urbanisme chic et tiré au cordeau ! Pour vous aider, sachez qu' :
- En dessous de 20 mm, le gazon donnera une impression d'herbe fraîchement tondue, mais pourra davantage s'apparenter à une moquette ou à un terrain de golf, selon la qualité du produit choisi ;
- Entre 20 mm et 30/40 mm, celui-ci se montrera plus confortable pour être foulé pieds nus, plus résistant et réaliste ;
- Dans les tailles supérieures, il aura un aspect plus sauvage et pourra même bouger avec le vent ;
Attention, plus les brins seront longs, plus chère sera la pelouse, dans la mesure où elle sera plus lourde et -surtout- embarquera plus de matière. Un rapport poids/hauteur/prix à toujours garder en tête, dont la grosseur de la fibre, exprimée en grammes par kilomètre de fil de tissage (décitex ou Dtex) est un bon indicateur.
Enfin, le faux gazon tend à s'inspirer de plus en plus des milliers de nuances de vert que l'on retrouve dans la nature. Pour cela, les fabricants associent plusieurs teintes dans leurs produits, pour des rendus plus réalistes.
>> Privilégiez donc un mélange de 3 à 5 couleurs minimum, pour un effet naturel ; les herbes monochromes étant, généralement, de moins bonne facture.
Posez des questions aux pros et consultez les différents nuanciers et échantillons présents sur le marché, pour ne pas vous lancer trop rapidement dans l'achat d'une fausse herbe trop pâle ou trop foncée !
3. La matière et le type de fibres
S'intéresser à la qualité globale d'une fausse herbe nécessite également d'en savoir davantage sur la matière dans laquelle elle est conçue. On en distingue aujourd'hui trois principales :
- Le polyéthylène (PE), que l'on retrouve le plus fréquemment dans la conception de revêtements de sol tuftés en raison de sa bonne résistance (intempéries, usure en général...) ;
- Le polyamide (PA), qui présente l'avantage d'être doux et confortable, mais l'inconvénient d'être bien plus cher ;
- Le polypropylène (PP), de moins bonne qualité et souvent mélangé aux deux produits précédents pour en améliorer le rapport qualité/prix ;
4. La qualité de la trame
La trame constitue l'ensemble formé par la jauge et la couture (ancrage) des brins sur la membrane en latex noir constituant le dossier de la pelouse synthétique. La jauge, elle, est la distance entre les rangées de brins d’herbe cousus sur le dossier en latex, mesurée en pouces. Elle peut aller d'1/8ème à 3/16ème en passant par 3/8ème et 5/8ème.
Pour être considérée de bonne qualité, la trame ne doit pas s'effriter et aucune fibre ne doit s'échapper spontanément du produit.
5. La densité
Cette dernière correspond au nombre de brins par touffes, au m². Que les brins soient longs ou courts, ils sont présents par dizaines de milliers dans les produits de meilleure conception !
6. Le traitement des brins
La pelouse synthétique peut être exposée à de nombreuses contraintes climatiques et météorologiques, selon l'endroit où elle est posée.
Divers traitements garantissent alors sa durabilité face à la pluie, au soleil ou au gel :
- Le traitement anti-UV permet à l'herbe artificielle de conserver sa couleur et son éclat de façon durable ;
- Le traitement antigel évite que les brins blanchissent en hiver. Il est incontournable dans les régions froides ;
- Le traitement anti-chlore évite que les revêtements tuftés situés à proximité de piscines ne se délavent avec les effets du chlore ;
D'un autre côté, la résistance à l'eau est également primordiale, et assurée par des trous de drainage qui évitent la stagnation des eaux de pluie. Celle-ci est généralement comprise entre 30 et 60 litres/minute/m² pour ne pas être inondé, et doit être ajustée, là aussi, selon la région.
Le revêtement situé en bordure piscine doit être spécifiquement traité.
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7. Le prix
Un gazon synthétique coûte entre 20€ et plus de 60€/m². Un écart important, certes, mais fortement justifiable compte tenu du nombre de variables entrant en compte dans l'élaboration du tarif.
Les prix trop bas doivent toutefois vous alerter ; opter pour un produit légèrement plus onéreux permet souvent d'obtenir un produit durable, plus agréable au toucher et dont les propriétés et la résistance sont meilleures, sur le long terme.
De son côté, Ooreka.fr précise que :
- Le prix d'une pelouse artificielle courte (environ 20 mm de hauteur de brin) est d'au moins 20 à 25 €/m² ;
- le prix d'une pelouse artificielle longue (environ 50 mm de hauteur de brin) est d'au moins 35 à 40 €/m².
Pour finir, privilégiez les produits répondant à la certification ISO 14001, qui assure que la société qui les réalise le fait dans le respect de l'environnement. Tenez également compte de la résistance à l'arrachement définissant la solidité globale du produit, exprimée en newtons et mentionnée dans les données techniques, comme dernier critère. Pour être qualifiée comme "bonne", elle doit être supérieure à 30 newtons, rappelle la rubrique Jardinage du Monde.
Comment poser du gazon artificiel ?
Loin d'être compliquée, la pose d'un gazon synthétique requiert surtout un certain temps de préparation de la surface, surtout si celle-ci est meuble ou irrégulière (auquel cas, rattraper les différences de niveau du sol pourra être obligatoire).
Elle doit également tenir compte d'un plan de pose, établi au préalable, garantissant la bonne quantité de matière et de fournitures nécessaires.
Ce dont vous aurez besoin : |
Des gants de protection |
Un mètre |
Un cutter |
Du géotextile anti-repousse 120 gr / m² |
Des clous de charpentier 5.5 / 140 mm ou agrafes sardine |
Un rouleau pour aplanir votre terrain |
>> Lisez aussi : Ragréage d'un sol, 4 étapes pas à pas pour réussir vos travaux.
1. Préparez votre terrain
La préparation du sol dépend fortement du type de zone à engazonner. Celle-ci ne sera pas la même pour un balcon ou une terrasse, que pour un espace vert ou une aire de jeux. Voici comment procéder, selon le type de sol :
Si votre sol est meuble :
Vous souhaitez engazonner un ancien potager ou un endroit en friche ? Prenez connaissance de ces 6 étapes incontournables pour vous assurer une pose parfaite :
- Prenez soin de bien désherber la zone afin d'éviter la future pousse de mauvaises herbes sous votre revêtement ;
- Nettoyez le sol en retirant cailloux, racines et feuilles mortes ou autres déchets ;
- Nivelez votre terrain, pour le laisser sans trous ni bosses légères ;
- Apposez une couche de sable de lestage de granulométrie 0.4 sur toute la surface ;
- Compactez-la, de façon à pouvoir circuler, sans que vos pas ne s'enfoncent ;
- Appliquez une couche plane de feutre géotextile pour assainir le tout, en laissant les lés se chevaucher de 3 à 4 cm ;
Si votre sol est dur :
Dans le cas d'un sol dur, un nettoyage approfondi est suffisant ; la surface devant être parfaitement saine, stable et démunie de toute imperfection. L'idéal est également qu'elle soit légèrement pentue, afin de faciliter l'évacuation de l'eau.
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2. Posez votre gazon
Cette étape n'a rien de sorcier ! Commencez en disposant un premier lé de test in situ, dans un angle et dans le sens de la plus grande longueur du sol à garnir. Assurez-vous que le rendu et l'orientation des brins soient conformes à vos attentes, notamment selon la lumière.
Continuez en disposant le second lé à côté du premier, en les faisant se chevaucher de quelques millimètres pour masquer la liaison.
- Sur sol dur : Fixez les bordures de la pelouse avec de l’adhésif double face ou encollez avec une colle polyuréthane bi-composante, en faisant des noisettes espacées de 20 cm ;
- Sur sol meuble : Fixez-les avec des clous de charpentier non galvanisés, en périphérie, tous les 30 cm disposés à 5 cm du bord environ.
Terminez en positionnant tous les lés de gazon dans le même sens (on évite l'effet "terrain de rugby" !), et soignez les lisières et les découpes (sur l'envers, côté latex noir).
Assurez-vous d'avoir des jonctions parfaites, redressez les brins, et brossez-les dans le sens inverse du fil, pour une finition réussie.
Retrouvez les différentes étapes de pose d'un gazon sur sol meuble, en vidéo... ! - Jardideco.fr, sur YouTube.
...et sur sol dur ! - Jardideco.fr, sur YouTube.
Fort d'une immense variété de produits, le gazon synthétique a rapidement évolué ces dernières années. Résistant, réaliste, facile à entretenir, plus ou moins lourd... celui-ci peut toutefois se montrer sensible aux très fortes chaleurs, glissant, voire cassant en cas de gels très importants. Mais il peut surtout causer de sacrés dilemmes à l'heure de le choisir ! Fort heureusement, la mise en place d'un tel revêtement, s'avère, elle, moins compliquée.
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Références :
- Jardideco.fr - "Quel gazon synthétique choisir ?"
- mon-gazon-synthetique.com
- LeroyMerlin.fr | Campus
- Azurio-Gazon.fr
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