Responsables d'inutiles hausses de la consommation d'énergie chaque hiver, les déperditions thermiques sont la bête noire de nombreux particuliers, dont les maisons ou appartements ne sont pas des plus "performants". Plus ou moins complexes à contenir selon les cas, celles-ci trouvent pourtant toutes des solutions, qui permettent alors de gagner en confort, et surtout, de réaliser de véritables économies !
Comment éviter les déperditions de chaleur ? 5 conseils
Les pertes de chaleur que subissent les bâtiments peuvent être de divers types (surfaciques, liées à des ponts thermiques...). Elles restent, quels que soient les cas, identifiables et solubles, notamment grâce aux cinq méthodes suivantes.
1. Via un bilan énergétique de votre logement : pour savoir que faire, où et avec quoi.
C'est un des premiers réflexes à avoir lorsqu'il est question de déperditions de chaleur. Le bilan thermique (à ne pas confondre avec le Diagnostic de Performance Energétique (DPE)) révèle toutes les faiblesses en matière d'isolation et de température d'un logement, de manière approfondie.
Il cartographie ainsi tous les points de déperditions de chaleur d'un habitat, en apportant également les solutions pour y remédier.
2. En améliorant l'isolation de votre logement : tout est concerné !
Bien qu'elle semble évidemment incontournable, l'isolation reste encore, et pourtant négligée dans de nombreux logements. Bonne nouvelle pour eux, celle-ci peut être améliorée, grâce à des actions simples et accessibles ou plus complexes et onéreuses. Ces dernières concernent généralement :
- Les combles, qui constituent le meilleur endroit pour limiter les échanges thermiques entre l'intérieur et l'extérieur d'un logement. Leur isolation peut être réalisée par soufflage ou via un isolant semi-rigide sous forme de panneaux ;
- Le toit, dont la surface est exposée en permanence à tous types de contraintes climatiques, et qui se trouve responsable de 30% des fuites thermiques d'une maison ;
- Les murs porteurs et façades, dont l'isolation thermique peut être réalisée par l'extérieur (ITE - Isolation Thermique par l'Extérieur) ou par l'intérieur (ITI), selon les cas ;
- Les cloisons intérieures, qui peuvent également être responsables des transferts de chaleur d’une pièce à l’autre (surtout lorsque des pièces de vie sont accolées à des pièces froides) ;
- Les sols et plafonds, isolés par le dessous ou le dessus selon les configurations ou grâce à l'intégration du chauffage au sol, pour une parfaite rupture de pont thermique ;
Les points sur lesquels intervenir ne manquent pas !
3. En remplaçant vos fenêtres... voire d'autres ouvrants
Les fenêtres constituent en moyenne 15 % des déperditions thermiques dans un logement. Une donnée considérable lorsqu'elle est mise en regard des pertes financières engendrées ; ces dernières pouvant, en effet, conduire à une augmentation de la consommation énergétique allant de 5 % à 20 %.
Lorsque remplacer les joints ne s'avère, hélas, pas suffisant, s'équiper de fenêtres isolantes dont le vitrage empêche la chaleur de partir -ou le froid de rentrer- se présente comme LA solution incontournable. Aujourd'hui, les modèles de fenêtres à double vitrage, voire à triple vitrage, ne manquent pas sur le marché, et permettent de jouer coup double, en gagnant en isolation thermique, mais aussi phonique.
Tout cela n'est qu'une première étape, puisque tous les ouvrants sont concernés d'une façon générale. Baies vitrées, portes d'entrée, portes intérieures ou volets sont des points d'infiltration d'air et d'humidité qui doivent faire l'objet d'une inspection approfondie, amenant, souvent à des remplacements. PVC, mousse expansive ou rideaux isolants froid / chaud s'offrent alors, parmi les solutions à envisager.
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4. En optant pour la pratique encore méconnue du calorifugeage
Facile à mettre en œuvre et peu onéreux, le calorifugeage consiste à isoler thermiquement tous les tuyaux d'eau chaude et d'eau froide. Il limite ainsi les pertes de chaleur inutiles lors du trajet de l'eau dans les canalisations, ainsi que la condensation, tout en améliorant le confort thermique. Il est généralement réalisé avec de la mousse synthétique ou phénolique, de la laine de verre ou des tubes de polystyrène.
Compte tenu de son faible coût, le calorifugeage est garant d'un bon retour sur investissement.
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5. Grâce à une VMC double flux, la Rolls des ventilations
Les ventilations mécaniques contrôlées classiques peuvent, dans certains cas, être sources d'air froid. C'est justement ce qu'évitent leurs déclinaisons à double flux, qui, en plus de limiter l'humidité et d'éliminer l'air vicié des logements, le renouvellent sans aucune perte de chaleur. Le système de chauffage de l'air entrant permet alors d'éviter les courants d'air froid, tout en diminuant la consommation énergétique du chauffage d'environ 20%
Sensation de courants d'air frais, consommation outrancière, différences de températures entre les pièces, apparition de moisissures... autant de symptômes d'une mauvaise isolation et de possibles déperditions thermiques dans un logement, qui, fort heureusement, ont tous des remèdes. Des remèdes certes parfois onéreux, mais souvent éligibles à de nombreux dispositifs d'aides à la rénovation énergétique (MaPrimeRénov', Eco-Prêt à Taux Zéro...).
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