Alors que le plan de relance du Gouvernement prévoyait de dédier 2 milliards d’euros sur 2 ans au dispositif MaPrimeRenov', une enveloppe de 2 milliards d'euros supplémentaires sera ajoutée en 2022, compte tenu du succès inédit rencontré par la subvention en 2021.
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L'enveloppe devrait finalement atteindre 2,4 milliards d'euros, "dans le cadre du projet de loi de finances rectificative", a annoncé le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, le 7 juillet 2022, devant la commission des finances de l'Assemblée nationale.
500.000 : il s'agit du nombre de dossiers qui ont été déposés pour l'instant, en 2021, par les foyers en quête d'une subvention pour financer une partie de leurs travaux de rénovation énergétique. Si 192.000 demandes avaient été faites en 2020, l'exécutif s'est fixé un objectif de 800.000 en 2021, soit 4 fois plus.
Comme le souligne Jean Castex sur son compte Twitter officiel, il s'agit de "500.000 rénovations efficaces, au service de la transition écologique et du pouvoir d'achat de nos concitoyens.".
"Un effort sans précédent" de la part d'un Gouvernement
En déplacement dans l'Essonne, Jean Castex a évoqué le succès inédit en 2021 de MaPrimeRénov', aide portée par le plan de relance "qui lui a consacré deux milliards d’euros", puis complétée par diverses subventions locales de la part de collectivités.
Les prévisions pour 2022 sont au beau fixe : "Comme les deux milliards d’euros de MaPrimeRenov' seront intégralement dépensés en 2021, alors que nous les avions prévus sur deux ans, le projet de finance, présenté la semaine prochaine en Conseil des ministres, prévoira deux milliards supplémentaires en 2022".
Il souligne également "un effort sans précédent qu’aucun gouvernement n’avait réalisé jusqu’à aujourd’hui".
En juillet, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, avait déjà présenté en détail le plan de financement de 30 milliards d’euros dédié à la transition écologique dans le cadre du plan de relance.
Toutefois, le chemin de la lutte contre le mal-logement, qui consiste notamment à faire progressivement disparaître les passoires thermiques au profit de logements mieux isolés, s'annonce long. Comme le souligne Jean Castex : "11,5 millions de logements privés sont encore très mal isolés, dont 4,4 millions qui sont de véritables passoires thermiques".
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