Depuis plus d'un an, les Français passent de plus en plus de temps à leur domicile. Cela peut être volontaire, en lien avec la crainte de la pandémie, ou imposé par le biais des diverses mesures prises par le Gouvernement comme le confinement, le couvre-feu ou l'obligation de télétravail. Par cela, le lien qu'ils entretiennent avec leur lieu de vie a été profondément impacté, faisant émerger de nouvelles façons d'habiter.
2020 marque un tournant dans la relation entre les Français et leur habitat
Même avec un recul plutôt limité, nous pouvons dire avec certitude que l'année 2020 nous a tous profondément marqués, jusqu'au point, pour certains, de faire le choix d'un changement de vie.
Ainsi, de nombreux Parisiens, qui, enfermés dans leurs logements exigus durant les différents confinements, ont tout quitté pour partir vivre en province, dans des villes dynamiques à taille humaine, ou, carrément, au grand air !
Pour profiter d'une meilleure qualité de vie, pour fuir la ville, pour passer d'un appartement à une maison, pour avoir un logement plus grand, etc, ... nombreuses sont les raisons qui ont conduit 7 % de la population à abandonner leur ancien lieu de vie, au profit d'un nouveau.
🏡 Sur la question du "logement idéal", 60 % des Français pensent "maison" et pas "appartement", en particulier à "une maison au calme avec un jardin à la campagne".
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Pour les plus timorés qui n'ont pas encore osé franchir le pas, l'idée d'un changement est pourtant bel et bien ancrée dans leur tête. Ainsi, pour tendre vers leur vision du logement parfait, plus de 63 % des Français déclarent vouloir déménager, réaliser des travaux ou, encore, faire confiance à de nouveaux prestataires en matière d'assurance habitation ou d'accès à l'électricité, dans le but d'une consommation plus raisonnée.
Enfin, l'automobile est aussi au cœur de cette prise de conscience. Ainsi, plus d'un quart des Français prévoient l'achat d'un véhicule électrique ou d'un hybride rechargeable dans les 2 ans.
L'émergence de nouveaux comportements orientés vers le confort chez soi
Le confinement nous a aussi poussés à devoir nous occuper à notre domicile. Télétravail, chômage partiel et déplacements limités ont contribué à révéler des talents insoupçonnés de bricoleurs chez beaucoup d'entre nous !
Vous n'avez jamais pris le temps de monter ce meuble en kit ? De repeindre le plafond de votre chambre ? De faire un potager ? De repenser la disposition du mobilier de votre salon ? Le "restez chez vous" scandé pendant le confinement nous a apporté cette occasion sur un plateau d'argent.
Durant l'année 2020, 83 % des Français ont réalisé des travaux chez eux et 53 % désirent en réaliser dans l'année qui suit. Ils concernent, en grande majorité, de la décoration ainsi que de l'aménagement intérieur et extérieur. Des vocations sont nées !
Qu'il soit question de faire ses travaux soi-même ou de les confier à un professionnel du métier, le constat est identique : le marché du bricolage a explosé cette année-là, avec une croissance de +13 %. Si bien que beaucoup d'artisans ont un carnet de commandes plein pour environ 8 mois et que le volume des commandes passées sur le web par les particuliers a doublé.
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Enfin, le confinement a été plus que profitable au secteur du e-commerce, de manière générale, et des smart grids, réseaux intelligents qui prônent une gestion plus raisonnée et plus efficace du flux d'électricité en temps réel.
En résumé, les conséquences sociales de la crise sanitaire ont poussé les Français à repenser leur habitat en s'interrogeant sur leur "chez-eux" et à esquisser les traits de leur logement idéal. Cette prise de conscience a pris différentes formes, comme partir vers de nouveaux horizons ou l'envisager dans un futur proche, ou encore, de repenser son appartement ou sa maison par le biais de travaux importants et/ou d'un nouvel aménagement. Enfin, de plus en plus de personnes songent à se tourner vers de nouvelles formes d'habitations : logement connecté, évolutif, intergénérationnel, participatif...
Toujours est-il que la grande majorité des Français restent très attachés à leur "home sweet home", considéré comme un "nid douillet" et pas seulement comme un "simple toit".
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Cet article a été réalisé sur la base des résultats d'une enquête menée par BVA Home du 29 mars au 29 avril 2021 sur 7.000 personnes interrogées en ligne.
Collecte de données par Dynata (spécialiste de la collecte de données numériques de BVA).
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